top of page
Photo du rédacteurRobert Françon

Chronique littéraire d'Amélie Diack ; la résilience du lion





Le destin peut parfois jouer des tours pendables. « L’homme propose Dieu dispose » dit le dicton.


C’est un peu le cas dans ce roman.


Stéphane a vingt ans et toute la vie devant lui. Comme toute personne de son âge, il a des projets. Surtout depuis sa rencontre avec une jeune femme : Nathalie.


Tout a été si simple entre eux. L’amour a, tout simplement, été un aboutissement normal à leur rencontre.


L’avenir se résume à une vie à deux. Pourquoi pas ?


Un avenir qu’ont accepté les deux familles.


Mais, parfois, un grain de sable s’implique dans les rouages de la vie. Ce grain de sable se nomme le destin. Ce dernier frappe toujours en traître. Au moment où personne ne l’attend.


Stéphane fut sa victime. 


C’est une histoire d’une grande beauté. D’une douloureuse beauté.


Stéphane fait face à son destin dans une violence extrême.


La souffrance s’invite brusquement dans sa vie et le noie sous la détresse.


Nous découvrons un jeune homme perdu dans sa douleur. Il n’attend plus rien de la vie qui lui a volé sa raison de vivre. Son insouciance. Ses rêves.


Comment faire pour s’extraire de cette gangue négative ?


L’histoire est admirablement écrite. Le lecteur ressent toutes les émotions au fur et à mesure de la lecture.


La vie de Stéphane lui fait comprendre combien tout est éphémère. Stéphane se relève des coups subis.


Il tente de reprendre sa vie en main. Le Canada lui ouvre les bras. Il s’y jette comme l’on se jette dans les bras maternels. Pour atténuer ses douleurs. Pour oublier sa détresse.


La seconde vie de Stéphane se passe au Canada. Au fond d’une forêt.


La peinture deviendra l’un de ses exutoires, ainsi que les travaux de ferme.


Arrivera-t-il à s’en sortir ?


C’est un jeune homme résilient qui traîne une valise trop lourde pour lui. Mais il a foi en lui. Et en ses choix.


S’éloigner de douloureux souvenirs devient une obligation.


Quelle vie mènera t-il au Canada? Arrivera t-il à faire abstraction de ses souvenirs ?


La peinture devient sa passion et il souhaiterait être reconnu dans le monde entier. Y parviendra t-il ?


Ses souffrances ont fait de lui un homme avec une belle rage de vivre. Selon ses choix. Loin de tout. Presque en autarcie.


Cette fois-ci, fera t-il un pied de nez au destin ?


6 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comentarios

Obtuvo 0 de 5 estrellas.
Aún no hay calificaciones

Agrega una calificación
bottom of page